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Bébé jeté dans un puits à Tamba: l’auteur de l’infanticide reconnaît son crime mais …..

Bébé jeté dans un puits à Tamba: l’auteur de l’infanticide reconnaît son crime mais révéla que l’enfant n’est pas de son mari
Arrêtée suite à un signalement de son mari, Dialam Dramé a été déférée mardi dernier au parquet du tribunal de Tamba. La jeune dame de 25 ans, mariée a un maçon et mère de trois enfants, a été arrêtée le 15 octobre pour avoir jeté dans un puits sa fille, née deux jours plus tôt.
Au quartier Abattoirs de Tambacounda, les langues se délient sur le sort de Dialam Dramé, une femme mariée de 25 ans, qui a été dénoncée par son mari, un maçon. Ayant remarqué la subite disparition de la grossesse de son épouse, ce dernier a alerté le commissariat central de Tamba.
Au même moment, les policiers apprennent qu’un bébé a été retrouvé mort dans un puits abandonné. Ils se rendent sur place et découvrent l’horreur. Le corps de l’enfant de sexe féminin, âgé de deux jours, a été repêché par les sapeurs-pompiers et déposé à l’hôpital régional de Tamba pour les besoins de l’autopsie.
Arrêtée, Dialam Dramé passe aux aveux. Elle confie avoir accouché le 13 octobre dans les toilettes de leur maison et sans assistance avant de mettre le nouveau-né dans un sac de riz vide et le jeter dans le puits du quartier Abattoirs Complémentaires. Tout ceci, souligne-t-elle, alors qu’il pleuvait des cordes.
Le mobile du crime ? Dialam Dramé déclare que l’enfant est né d’une relation adultérine et elle ne voulait pas s’exposer au jugement du voisinage. Elle raconte : «Mon mari était en voyage au Mali. J’ai eu des rapports sexuels non protégés avec un homme dans une maison abandonnée du quartier. Je connais pas cet homme, on s’est rencontrés une nuit. Lorsque mon mari est rentré, il a constaté ma grossesse de sept mois. Il m’a interpellé, mais je ne lui ai rien dit.»